Le syndicat

Accueil 5 Lettre d'information 5 Février 2024

Février 2024

5 Fév 2024

AGENDA

Mars 2024 : Depuis le 11 janvier 2024 jusqu’au 3 mars 2024 : campagne de déclaration des indicateurs pour le Forfait d’Aide à la Modernisation et l’Informatisation (FAMI) du cabinet professionnel 2023 sur ameli.fr.

Avril 2024 : 06/04/2024 de 9h à 13h : Forum des métiers de la santé à Saint Brieuc.

CPD 2024

28 mai 2024 dans le Finistère

Contact : Alain Kervarrec akerva@club-internet.fr

30 mai 2024 pour le Morbihan

Contact : Marie-Morgane Robic marie-morgane.robic@wanadoo.fr

FORMATIONS

Il reste des places pour 2 formations :

TND : projet thérapeutique et intervention chez les jeunes enfants (5 -8 ans) avec trouble ou risque de trouble neuro-développemental d’apprentissage en mathématiques focus sur les habiletés numériques de base et la résolution de problèmes, 11-12&13/04 – à Saint Brieuc (Chistel HELLOIN).
La prise en soins des bégaiements et bredouillements chez les enfants de 6 à 15 ans, 10/10/2024 et 11/10/2024 – à Lorient (Christine TOURNIE).

Les sessions de formations se poursuivent :

C’est avec un grand plaisir que le SIOB a accueilli Laurence LAUNAY à Vannes pour la première partie de sa formation « Evaluation et soin orthophonique des troubles spécifiques du langage écrit ». Ce furent 3 jours dynamiques, pleins d’enthousiasme et très chaleureux (au sens propre comme au sens figuré…). Beaucoup de questions mais aussi des remises en question, pour se mettre à jour et renforcer notre pratique. Vivement la suite… en juin !

La deuxième partie de la formation sur les Troubles Alimentaires Pédiatriques a eu lieu à Rennes avec Audrey LECOUFLE et Emeline LESECQ-LAMBRE. Une formation riche, dynamique et permettant une mise en pratique très rapide !

ZOOM

La question du député Jean-Charles LARSONNEUR à l’assemblée nationale.

Suite à la mobilisation du 5 octobre 2023 (monsieur Larsonneur avait accepté une rencontre avec le SIOB et BABORD le 9 octobre 2023).
« M. Jean-Charles Larsonneur attire l’attention de M. le ministre de la santé et de la prévention sur la situation des orthophonistes. Aujourd’hui, le métier d’orthophoniste est en souffrance : manque de reconnaissance, faiblesse des salaires, manque d’attractivité, pénurie dans de nombreux territoires, allongement des délais de prise en charge des patients et, par conséquent, risque de dégradation des soins. Depuis 2013, un niveau master (bac + 5) est nécessaire pour accéder à la profession d’orthophoniste. Or la dernière revalorisation générale des tarifs des orthophonistes a été adoptée en 2012 via l’amendement n° 13 à la convention nationale des orthophonistes. L’augmentation du niveau d’études requis pour exercer cette profession ne s’est donc pas accompagnée d’une revalorisation de la rémunération pour ces professionnels, dont la majorité sont des femmes. Le rôle des orthophonistes est pourtant large et primordial dans la prise en charge des enfants, des personnes handicapées mais aussi dans la rééducation suite à des accidents. Il l’interroge donc sur les mesures envisagées par le Gouvernement pour une meilleure reconnaissance du métier d’orthophoniste et une revalorisation de leur rémunération tout en tenant compte de la multiplicité des situations en fonction des employeurs. »

L’avenant 20

Nous venons d’obtenir, sans aucune contrepartie, une revalorisation de 10 centimes de notre lettre clé sur chacun de nos actes. Au-delà de l’augmentation de notre lettre clé (article 1), l’avenant 20 contient 4 articles supplémentaires qui valorisent notre activité dont :

  • Article 2 : Modalités d’application de l’accès direct aux orthophonistes sans prescription

La possibilité pour les orthophonistes de réaliser des actes en accès direct est entrée en vigueur le 26 juillet 2023 (avenant 20 à la convention nationale des orthophonistes libéraux).

L’orthophoniste peut désormais réaliser ses actes en accès direct, sans prescription médicale préalable, s’il exerce dans les structures de soins et d’exercice coordonnés suivantes :

  • dans les établissements de santé publics, privés d’intérêt collectif et privés ;
  • dans les établissements et les services sociaux et médico-sociaux ;
  • dans le cadre des structures d’exercice coordonné suivantes :
    • équipes de soins primaires/équipes de soins spécialisés ;
    • centres de santé ;
    • maisons de santé ;
    • communautés professionnelles territoriales de santé (à condition que les modalités de prise en charge et de coordination sans prescription médicale soient inscrites dans le projet de santé de la CPTS).

En pratique, l’orthophoniste :

  • renseigne son propre numéro de professionnel de santé dans la case « Prescripteur » de la facture ;
  • n’a pas à télécharger de pièces justificatives dans son logiciel de facturation dans la mesure où l’accès direct ne nécessite pas de prescription médicale préalable ;
  • doit transmettre au médecin traitant un bilan initial et un compte-rendu des soins réalisés et enregistrer ces documents dans le Dossier Médical Partagé (DMP), sous réserve de l’accord de l’assuré.
  • Article 4 : possibilité pour l’orthophoniste adhérent·e au contrat d’aide à la première installation de percevoir une rémunération complémentaire s’il ou elle accueille un·e étudiant·e stagiaire : L’avenant 20 ouvre la possibilité aux orthophonistes adhérant au contrat d’aide à la première installation de percevoir une rémunération de 200€ par mois s’il ou elle s’engage à accueillir un·e étudiant·e stagiaire de 4ème ou 5ème année.

Pour toutes questions complémentaires concernant cet avenant, n’hésitez pas à nous contacter sur fnosiob@gmail.com.